Bravo à l'équipe des "Cat'sEyes" qui a su avec un réel talent trouver les solutions et même les enrichir ce qui est
encore plus fort!
Chapeau ! Elles ont gagné un dessin original qui ne vaut rien (pour l'instant, mais dans 3.000 ans les archéologues
seront bien contents de le trouver) et - beaucoup plus intéressant - un bon pour un verre au café des Arts.
(Photo fournie par les gagnantes).
Passez sous une étoffe qui vous habille un homme dans la ceinture.
Le tissu Prince-de-Galles, comme la tour-Prince-de-Galles qui se trouve être intégrée dans les remparts (
la ceinture).
Pas loin de là, donnez de la saveur à votre balade.
Passez dans la rue du grenier à sel, les Cat's Eyes proposent la rue Saugé , comme la Sauge. Pas
bête.
En chemin, vos besoins seront comblés et, si, à la Saint-Frédéric les cordes y sont, au moins, vous serez abrité.
On peut faire une halte aux WC publics qui bordent la rue du grenier à sel, juste avant d'arriver à la
place Saint-Médard, et l'on pourra s'y abriter s'il pleut. Car le dicton dit " S'il pleut à la Saint-Médard il pleut 40 jours plus tard" donc il tombera des cordes à la Saint-Frédéric, le 18
juillet.
Entre musette et zique à Pan, les dés sont lancés, et c'est déjà bien d'être là.
Vous voilà devant le portail de l'église Saint-Médard. Une frise d'anges musiciens orne le
monument. A gauche un joueur de cornemuse ( une musette) et à droite un joueur de flûte de pan. L'ange joueur de cornemuse est une curiosité, d'ordinaire la cornemuse * ( instrument mal vu de
l'église) est rarement représentée dans les églises, ou alors elle est jouée par un diablotin. On voit bien que la cornemuse possède ici son hautbois ( où se placent les doigts) et son bourdon (
tuyau qui donne la note constante à l'accord) qui descend le long du corps. Cet instrument est typique des cornemuses poitevines telles qu'on peut les voir sur des gravures
anciennes.
Au milieu le Christ, avec au-dessus de sa tête - et c'est très original - trois dés. On y voit le
"3", symbole de la divinité, le "5", symbole de l'homme, le "4", symbole du monde.
Faites donc en chemin un p'tit coucou au frère de Jésus.
Juste en face de l'église s'ouvre une rue, elle est bordée par la maison du père Jacques. Jacques
est le frère de Jésus. Jacques le mineur, pas Jacques le majeur ( celui de saint-Jacques de Compostel).
Et, après vous être interrogé de cette façon : " mais pourquoi tourne-t-il le dos à l'orient ?" faites attention,
la roue qui tourne peut vous faire très mal.
Nous arrivons là devant le monument de 1870. Un soldat épaule son fusil pour défendre son camarade blessé. Il vise vers
l'ouest et tourne donc le dos à l'est. On raconte, mais je ne sais pas si c'est bien vrai, que, pendant l'Occupation, les Allemands voulaient récupérer le bronze de cette statue. Un édile leur
aurait dit " vous n'allez pas enlever ce soldat qui tire sur les Anglais." Ce qui sauva le monument.
A deux pas de là, la chapelle royale du château avec, au-dessus de la porte, la roue à crochets qui
écharpa Sainte-Catherine.
Ouf ! vous vous en êtes sorti indemne, alors voici un conseil d'ami : optez pour le régime sans selle. Allez droit devant, préférez
plus tôt la deuxième station pour souffler : elle a bien du charme. Retournez-vous car c'est derrière vous.
Régime sans selle : passez devant les écuries du château sans vous y arrêter. Il y a là trois bancs ( les
stations). Asseyez-vous sur le deuxième. Une haie de charmes, est plantée juste derrière. Retournez-vous, l'enveloppe est accrochée là.
Les Cat's Eyes ont vu, en plus, que le canon du soldat ( sur le monument) indiquait la direction pour
trouver le banc : épatant !
Maintenant ce sont les Cat's Eyes qui vont proposer une énigme dont elles
seront les seules à connaître la clef. On attend avec impatience leurs définitions.
C'est une bonne idée qu'elles proposent là. Cet été "le déblogueur" va se
mettre en roue libre. Il ne reprendra sa régularité qu'à la mi-septembre. Les énigmes peuvent occuper pittoresquement notre été. Dès qu'une énigme sera découverte, chacun pourra proposer la
sienne, et faire découvrir, à ceux qui le souhaitent, les replis cachés de la ville.
Vous pouvez correspondre avec le "déblogueur" à cette adresse
:
lexdor@orange.fr
NB : Pour la première énigme j’avais candidement planqué une bouteille de Duhomard dans un trou de mur. Un parent m’a un peu foutu la
trouille : « tu es fou, tu te rends compte, si un gosse la trouve par hasard, qu’il la boive, qu’il se noie, qu’il étrangle sa mère et se jette du haut des remparts, pire qu’il aille
tout casser chez les bourgeois... » Bref on voit le tableau. Sapristi !!! J’ai donc trouvé la formule du « bon au café des arts », et c’est plus facile à cacher. Mais le lot
peut parfaitement être un paquet de bonbons. Ou un chèque de 100.000 €, c'est bien aussi.
* Je publierai demain un petit texte écrit naguère sur la cornemuse et ses effets troublants.