Sapristi Balthazar
Le blog qui dit n'importe quoi et même son contraire !
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On a trouvé un Ninin sur le salon des vins.
Il est bien triste. Et son petit compagnon aussi doit être catastrophé.
Un Ninin abandonné au salon des vins c'est comme un toutou laissé au bord de la route, ou une grand mère déposée à la maison de retraite à 800 km de ses enfants!
Pauve bambin qui ne peut se consoler devant un bon Anjou de Nicolas Reau ou un savoureux Saumur Champigny de Bruno Dubois !
Pauvre enfant qui n'a que ses larmes pour étancher son chagrin.
AIDES-LE RELAYEZ LE MESSAGE !
Publié le 28 Mars 2014
Aujourd'hui, demain et dimanche : salon des vins à Thouars. Nicolas y est !
Présent au Salon des vins ce week-end, Nicolas Reau fait grandir ses vins au naturel. A Pompois, des amphores de 800 litres, venues de Géorgie, abritent désormais blancs et rouges prometteurs.
Les voies du Seigneur sont impénétrables. Celles du vigneron également. Car faire du vin nécessite une mystérieuse alchimie. Et c'est justement ce mystère qui nourrit la passion de Nicolas Reau. Installé à Pompois, sur la commune de Sainte-Radegonde, il n'a pas beaucoup de route à faire pour présenter ses vins au 67e Salon des vins et terroirs de Thouars, qui se tient tout le week-end à l'orangerie du château (lire ci-dessous).
Mais du chemin, il en a fait beaucoup pour tenter une expérience rare. Dans toute la France, ils ne sont en effet qu'une trentaine de vignerons (réunis en association) à s'être lancés dans l'élevage du vin en amphores. Rien à voir avec celles des Romains d'Astérix et Obélix. Celles-ci font 800 litres et arrivent spécialement de Géorgie, pays de 4,5 millions d'habitants niché dans le Caucase, entre Europe et Asie. Un grand pays, puisque c'est le berceau où est né le vin…
" Le vin est une question d'instinct "
« C'est là qu'on en trouve les premières traces, explique ainsi Nicolas Reau, dont les bouteilles thouarsaises sont vendues à Paris, New York ou encore Tokyo. Le procédé d'élevage en amphores existe depuis environ 7.000 ans. Elles sont constituées d'une argile que l'on ne trouve nulle part ailleurs, fruit d'une association de trois argiles géorgiennes bien particulières, concassées puis reformées. »
Mais où va-t-il chercher tout ça ? « J'ai eu la chance de goûter des vins d'amphores italiens, géorgiens et français, raconte le viticulteur thouarsais. Le principe de la macération longue est très intéressant. Elle dure environ cinq mois, contre deux ou trois semaines habituellement. »Encore un peu de patience : débutée en octobre, cette étape touche à sa fin : « Le décuvage aura lieu en avril, avec un passage en barrique pour que le vin se pose un peu ».
Déjà un succès fou
Pas question de se précipiter. « Le vin, c'est toujours une question de feeling, d'instinct,confie Nicolas Reau. Encore plus dans ce cas-là, car c'est la première fois. Ce sont les mêmes raisins, et pourtant c'est un vin complètement différent de ceux que je fais déjà. Il ne faut pas le galvauder, on y va donc à tâtons. Mais les premières dégustations s'avèrent convaincantes. »
Des promesses qui ont d'ailleurs déjà séduit les acheteurs : « J'ai déjà vendu plus de la moitié de ce futur vin à des cavistes ou des restaurateurs, curieux notamment de découvrir de nouveaux accords mets-vins. Elever en amphore un cépage de Loire, c'est quasiment une première ». Un rôle de pionnier qui va comme un gant à cet artisan-épicurien.
chiffres clés
> 3. Le nombre d'amphores achetées en Géorgie par Nicolas Reau : « Une pour du blanc, l'autre pour du rouge. Je verrai l'an prochain ce qui convient le mieux pour la troisième ».
> 600 à 700. Le nombre de bouteilles que permettra de remplir chaque amphore. « Sur les 800 litres, il y a forcément une déperdition car le raisin s'autoprotège selon une technique bien particulière. Du coup, il faut enlever régulièrement les premières couches de raisin. »
> 650 € Le prix moyen d'une amphore. « Le problème n'est pas le coût mais plutôt la disponibilité. La demande est très forte, les listes d'attente très longues. Les fabricants peuvent choisir leurs clients… »
Frédéric Michel
Haut lieu de rencontres et de dégustations pour les amateurs de vins de qualité, le 67eSalon des vins de Thouars ouvre ses portes aujourd'hui jusqu'à dimanche.
> C'est où ? La manifestation se déroule vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 mars, à l'orangerie du château de Thouars.
> C'est quand ? De 14 h à 20 h, le vendredi ; et de 10 h à 19 h, le samedi et le dimanche.
> C'est combien ? 3 € l'entrée. Tarif qui donne droit à un verre et un drop-stop (anti-gouttes).
> C'est qui ? Le Salon est organisé par une trentaine de bénévoles. Mais, durant les trois jours de pleine activité, c'est-à-dire pendant le Salon, le nombre des membres est doublé. Et il y a de la place pour tout le monde. Le comité du Salon des vins est présidé par Thierry Vrignaud.
> Un chiffre ? Preuve de la bonne santé du Salon, il accueillera 105 vignerons, cette année, contre 102 l'an dernier. Après, il faudra pousser les murs de l'orangerie. « Il y a une très grande fidélité des producteurs exposants. Environ 90 % demandent à revenir d'une année sur l'autre. Ce qui prouve que le Salon leur est utile », estime le président Thierry Vrignaud. Le bio représentera 10 % des vignerons présents.
> Du nouveau dans le vin ? Oui. Sept nouveaux vignerons font leur entrée. Onze des 27 producteurs du nord Deux-Sèvres ont loué un stand. Mais, le Salon rayonne bien au-delà. Comme l'atteste l'origine de certaines productions : un haut-poitou, un costières de Nîmes et deux nouveaux vins bio : d'Auvergne et des côtes-du-rhône. Autant de vins méconnus qui méritent un petit tour de langue.
Rédigé par Fred Michel
Publié le 28 Mars 2014
Aujourd'hui, demain et dimanche : salon des vins à Thouars. Nicolas y est !
Présent au Salon des vins ce week-end, Nicolas Reau fait grandir ses vins au naturel. A Pompois, des amphores de 800 litres, venues de Géorgie, abritent désormais blancs et rouges prometteurs.
Les voies du Seigneur sont impénétrables. Celles du vigneron également. Car faire du vin nécessite une mystérieuse alchimie. Et c'est justement ce mystère qui nourrit la passion de Nicolas Reau. Installé à Pompois, sur la commune de Sainte-Radegonde, il n'a pas beaucoup de route à faire pour présenter ses vins au 67e Salon des vins et terroirs de Thouars, qui se tient tout le week-end à l'orangerie du château (lire ci-dessous).
Mais du chemin, il en a fait beaucoup pour tenter une expérience rare. Dans toute la France, ils ne sont en effet qu'une trentaine de vignerons (réunis en association) à s'être lancés dans l'élevage du vin en amphores. Rien à voir avec celles des Romains d'Astérix et Obélix. Celles-ci font 800 litres et arrivent spécialement de Géorgie, pays de 4,5 millions d'habitants niché dans le Caucase, entre Europe et Asie. Un grand pays, puisque c'est le berceau où est né le vin…
" Le vin est une question d'instinct "
« C'est là qu'on en trouve les premières traces, explique ainsi Nicolas Reau, dont les bouteilles thouarsaises sont vendues à Paris, New York ou encore Tokyo. Le procédé d'élevage en amphores existe depuis environ 7.000 ans. Elles sont constituées d'une argile que l'on ne trouve nulle part ailleurs, fruit d'une association de trois argiles géorgiennes bien particulières, concassées puis reformées. »
Mais où va-t-il chercher tout ça ? « J'ai eu la chance de goûter des vins d'amphores italiens, géorgiens et français, raconte le viticulteur thouarsais. Le principe de la macération longue est très intéressant. Elle dure environ cinq mois, contre deux ou trois semaines habituellement. »Encore un peu de patience : débutée en octobre, cette étape touche à sa fin : « Le décuvage aura lieu en avril, avec un passage en barrique pour que le vin se pose un peu ».
Déjà un succès fou
Pas question de se précipiter. « Le vin, c'est toujours une question de feeling, d'instinct,confie Nicolas Reau. Encore plus dans ce cas-là, car c'est la première fois. Ce sont les mêmes raisins, et pourtant c'est un vin complètement différent de ceux que je fais déjà. Il ne faut pas le galvauder, on y va donc à tâtons. Mais les premières dégustations s'avèrent convaincantes. »
Des promesses qui ont d'ailleurs déjà séduit les acheteurs : « J'ai déjà vendu plus de la moitié de ce futur vin à des cavistes ou des restaurateurs, curieux notamment de découvrir de nouveaux accords mets-vins. Elever en amphore un cépage de Loire, c'est quasiment une première ». Un rôle de pionnier qui va comme un gant à cet artisan-épicurien.
chiffres clés
> 3. Le nombre d'amphores achetées en Géorgie par Nicolas Reau : « Une pour du blanc, l'autre pour du rouge. Je verrai l'an prochain ce qui convient le mieux pour la troisième ».
> 600 à 700. Le nombre de bouteilles que permettra de remplir chaque amphore. « Sur les 800 litres, il y a forcément une déperdition car le raisin s'autoprotège selon une technique bien particulière. Du coup, il faut enlever régulièrement les premières couches de raisin. »
> 650 € Le prix moyen d'une amphore. « Le problème n'est pas le coût mais plutôt la disponibilité. La demande est très forte, les listes d'attente très longues. Les fabricants peuvent choisir leurs clients… »
Frédéric Michel
Haut lieu de rencontres et de dégustations pour les amateurs de vins de qualité, le 67eSalon des vins de Thouars ouvre ses portes aujourd'hui jusqu'à dimanche.
> C'est où ? La manifestation se déroule vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 mars, à l'orangerie du château de Thouars.
> C'est quand ? De 14 h à 20 h, le vendredi ; et de 10 h à 19 h, le samedi et le dimanche.
> C'est combien ? 3 € l'entrée. Tarif qui donne droit à un verre et un drop-stop (anti-gouttes).
> C'est qui ? Le Salon est organisé par une trentaine de bénévoles. Mais, durant les trois jours de pleine activité, c'est-à-dire pendant le Salon, le nombre des membres est doublé. Et il y a de la place pour tout le monde. Le comité du Salon des vins est présidé par Thierry Vrignaud.
> Un chiffre ? Preuve de la bonne santé du Salon, il accueillera 105 vignerons, cette année, contre 102 l'an dernier. Après, il faudra pousser les murs de l'orangerie. « Il y a une très grande fidélité des producteurs exposants. Environ 90 % demandent à revenir d'une année sur l'autre. Ce qui prouve que le Salon leur est utile », estime le président Thierry Vrignaud. Le bio représentera 10 % des vignerons présents.
> Du nouveau dans le vin ? Oui. Sept nouveaux vignerons font leur entrée. Onze des 27 producteurs du nord Deux-Sèvres ont loué un stand. Mais, le Salon rayonne bien au-delà. Comme l'atteste l'origine de certaines productions : un haut-poitou, un costières de Nîmes et deux nouveaux vins bio : d'Auvergne et des côtes-du-rhône. Autant de vins méconnus qui méritent un petit tour de langue.
Rédigé par Fred Michel