Sapristi Balthazar
Le blog qui dit n'importe quoi et même son contraire !
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Vous n'avez pas le temps de lire ? Balthazar est là. Il écrit pour vous des phrases romanesques qui valent des volumes entiers. Vous les lisez en moins de 30 secondes et votre imagination fait le reste.
Toto sortit son vélo, "ne va pas trop loin" lui cria sa maman, il prit la route du marais tout proche, s'enlisa, mourut, son corps ne fut jamais retrouvé ; il avait
obéi, c'était un bon petit.
Et un jour, on découvre
que même les dictateurs ont peur !
(Balthazar Forcalquier)
Comment reconnaître les animaux qui se baignent dans le Thouet? "Lettre de la vallée du Thouet". (le n°12 qui vient tout juste d'arriver dans la boite aux lettres) donne la réponse.
Attention il faut avoir l'oeil !
ça c'est un castor. On le reconnaît avec ses oreilles douces, son museau mutin et son oeil coquin.
ça c'est une loutre. On la distingue du castor, car elle a des oreilles douces, un museau mutin et un oeil coquin.
ça c'est un ragondin. Ce qui le différencie des deux autres, facile : des oreilles douces, un museau mutin et un oeil coquin.
ça c'est un sous-marin, plus difficile à identifier...
"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le plaisir" Brillat-Savarin.
S'il y a bien un type qui mangeait avec panache, c'était bien Lainez, un poète du XVIIIe siècle. Alors qu'il quittait la table après cinq heures d'un copieux banquet on s'étonna de le voir de nouveau attablé un instant plus tard pour le dîner.
" Et alors ? mon estomac n'a pas de mémoire" répondit le joyeux versificateur qui aurait pu dire je
pense :
"mon estomac
n'a plus de mémoire
entre le dernier marc
et la première poire".
"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le plaisir" Brillat-Savarin.
Si on croit Jules Capitolin, ( et pourquoi ne pas le croire ?) l'empereur Claudius Albinus avala au cours du même repas cinq cents figues, cent pêches, dix melons, vingt livres de raisin, cent becfigues et 33 douzaines d'huîtres.
Quand la confrérie des vins Thouarsais organise
son banquet qui dure quelques heures, elle fait quand même "petit joueur".
"La mise en réseau des professionnels sera déclinée à la restauration" peut-on lire dans la "Lettre de la vallée du Thouet". (le n°12 qui vient tout juste d'arriver dans la boite aux lettres).
C'est beau, non ?
"Une mise en réseau", déjà, ça force le respect ! On n 'est pas dans l'approximatif, ça rassure. Mais c'est "une mise en réseau des professionnels", avouez quand même : ce n'est pas de la crotte de nez.
Non seulement ça, mais en plus elle "sera déclinée". Ben oui, sinon ça sert à rien, sinon on la pose là et on va faire la sieste.
D'accord mais pour quoi ? "elle sera déclinée à la restauration". Forcément, suis-je bête, elle ne sera pas déclinée à la destruction.
Mais,dans le fond, qu'est-ce que cela veut dire?
Hein ??? Heu... Aucune idée.
Le déblogueur entre en maintenance! Nettoyage des soupapes, contrôle des niveaux, réfection des circuits usagés.
Pendant quelques temps : silence sur le site.
Un nouveau feuilleton assez sanglant est en gestation. Et j'hésite sur le titre :
"Le temps des salauds"
"La tragique étoile"
"Il neige sur les cadavres"
"Sale temps pour les clodos"
Si vous avez une préférence : le commentaire (ci-dessous) est là pour ça.
"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le plaisir" Brillat-Savarin.
Philoxène était un grec malin. Avant le banquet, il allait voir les cuisiniers où il était invité, et leur demandait de servir les plats très très chauds. Ainsi il mangeait le premier et choisissait les meilleurs morceaux, personne d'autre que lui ne pouvait les toucher. Comment faisait-il le bougre ? Aux bains il s'habituait à mettre les mains dans l'eau très chaude et s'en gargarisait même la gorge.
La gourmandise portée à ce point devient un art!