17 janvier 2012
2
17
/01
/janvier
/2012
07:59
Piero Manzoni, en 1961, a mis ses propres
excréments dans 90 boîtes de conserve étiquetées et numérotées. Contenu net : 30 g. La valeur actuelle de chacune de
ces boîtes est d'environ 30.500 €! Une boîte appartenant à Ben ayant été ouverte, elle est devenue une nouvelle création, elle a été vendue aux enchères pour 24.000 €. Il faut dire que cette
boîte contenait en réalité une autre boite plus petite, à l'intérieur. ( Source Wikipédia).
Moi, je rame à contre courant. Trois secondes
après cette photo j'ai tiré la chasse d'eau, renvoyant le monde concon temporain à sa vraie place : dans les égouts.
Pourquoi que c'est pas à Oiron ?
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
ART CONCON TEMPORAIN
16 janvier 2012
1
16
/01
/janvier
/2012
05:08
Le baiser qui tue !
Les Grecs n'avaient rien prévu contre l'abus d'alcool. Quel peuple civilisé ! En revanche les Romains ne rigolaient pas avec
la picole. En particulier celle des femmes !
Niestzsche ( qui, par ailleurs, fait un malheur au Scrabble) indique dans le "gai savoir" :
" on estimait qu'une femme ne pouvait se rendre coupable de péché mortel que de deux manières : en commettant l'adultère
et en buvant du vin. Le vieux Caton prétendait que ce n'était que pour contrôler les femmes sur ce point que l'on a établi la coutume du baiser entre parents. Un baiser signifiait : sent-elle le
vin ?"
Et moi qui croyait bêtement qu'on roulait des pelles par plaisir, quel inculte je fais !
"Voilà pourquoi les femmes ont inventé le rouge à lèvres, pour masquer leur haleine" : ça c'est pas
Niestzsche ni Caton qui le disent, c'est Dédé
des Ripaudières.
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
15 janvier 2012
7
15
/01
/janvier
/2012
04:26
Vous n'avez pas le temps de lire ? Balthazar est là. Il écrit pour vous des phrases romanesques qui valent des volumes
entiers. Vous les lisez en moins de 30 secondes et votre imagination fait le reste.
Quel curieux destin que celui d’un timbre.
Sera-t-il le compagnon d’une lettre d’amour,
ou d’une lettre de rupture ?
(Balthazar Forcalquier)
sinon, il y a ça aussi
http://www.dailymotion.com/video/x5nbdf_pierre-dac-parti-d-en-rire_music#rel-page-6
c'est très, très, très bien aussi. C'est même mieux!
Published by sapristibalthazar.over-blog.com
-
dans
PHRASES ROMANESQUES
14 janvier 2012
6
14
/01
/janvier
/2012
04:02
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
L'aphorisme de la semaine
13 janvier 2012
5
13
/01
/janvier
/2012
08:30
La toile est pleine de blogs. Et ici nous n'assurons aucune promotion.
Sauf une , celle -ci : Glougueule pour les hommes du glou ! Une merveille!
http://www.glougueule.fr/
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
13 janvier 2012
5
13
/01
/janvier
/2012
04:33
Pour le salon des vins, ce serait mieux que de longs discours !
Voici un texte de Plutarque. Il raconte la vie d'Alexandre. Changez le nom de "Caramanie" en "Thouarsais". Changez le nom d' Alexandre par celui du maire de Thouars. Changez le nom de "palais des rois de Gédrosie", par "l'orangerie du château", et tentons de convaincre le comité des vins qu'il faut organiser une reconstitution de ce morceau
d'histoire:
"Après avoir fait rafraîchir quelque temps son armée,Alexandre se remit en marche et
traversa en sept jours la Caramanie, dans une espèce de bacchanale continuelle.
"Porté sur une estrade de forme carrée, qu'on avait placée sur un chariot fort élevé et traîné par huit chevaux, il passait les
nuits et les jours dans les festins avec ses courtisans et ses amis. Ce chariot était suivi d'un grand nombre d'autres, dont les uns étaient couverts de tapis de pourpre ou d'étoffes de diverses
couleurs; les autres étaient ombragés de rameaux verts qu'on renouvelait à tous moments. Ces chariots servaient à porter ses autres amis et ses capitaines, qui, couronnés de fleurs, passaient
leur temps à boire. On n'aurait vu, dans tout ce cortège, ni bouclier, ni casque, ni lance; le chemin était couvert de soldats qui, armés de flacons, de tasses et de coupes, puisaient sans cesse
du vin dans des cratères et dans des urnes, et se portaient les santés les uns aux autres, soit en continuant leur route, soit assis à des tables qu'on avait dressées le long du chemin. Tout
retentissait au loin du son des flûtes et des chalumeaux, du bruit des clairons et des danses de femmes qui ressemblaient à des bacchantes. La marche si déréglée et si dissolue était accompagnée
de jeux où éclatait toute la licence des bacchanales; on eût dit que Bacchus présidait en personne à cette orgie. Quand il fut arrivé au palais des rois de
Gédrosie, il fit encore reposer son armée, en continuant toujours les mêmes jeux et les mêmes festins.
Voilà qui aurait de la gueule faut avouer !
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
12 janvier 2012
4
12
/01
/janvier
/2012
04:17
Pour un contrôle, toujours avoir un chou dans sa boite à gants !
Il y a un moyen de limiter l'ivresse, paraît-il. C'est le chou ! Selon Athénée
les Egyptiens pouvaient absorber d'énormes quantités de vin, parce que, avant de passer à table ils bouffaient du chou bouilli.
La pratique étaient toujours en vigueur chez les Allemands et les Flamands à la Renaissance.
Au menu du restaurant installé dans le prochain salon des vins de Thouars, j'espère qu'il y aura du chou. Beaucoup de chou. Beacoup,
beaucoup de chou. Parce que je compte tester la recette et voir jusqu'à quel point elle est vraie.
Si on se croise, soyez chou, buvons ensemble.
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
11 janvier 2012
3
11
/01
/janvier
/2012
05:37
OU BIEN
J'ai tiré les rois à Thouars ( ville de cheminots) et j'ai eu la fève. La fève... c'était une locomotive ! J'ai failli perdre
six dents d'un coup ! Heureusement la motrice était sans ses wagons de cailloux !
Je me suis immédiatement mis en grève : je n'ai pas avalé le reste de ma part qui est restée dans l'assiette. J'ai organisé
immédiatement une manifestation autour de la table sous le regard attristé de ma famille.
J'ai scandé mon slogan : " Moinsse de monarchie ! Plusse d'anarchie!".
Quand j'ai voulu allumer un feu de pneus dans la cuisine, on a négocié. J'ai eu gain de cause : je ne paierai la prochaine
galette.
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
La vie Thouarsaise pour rire
10 janvier 2012
2
10
/01
/janvier
/2012
05:39
Un mélange qui vous fait lever !
Aujourd'hui chers bons bougres, nous étudierons un
mot cher à nos coeurs et nos gosiers : le mot cocktail. Il signifie (sans blague) quelque chose comme "cheval à qui l'on aurait coupé le bout de la queue pour que la partie restante se redresse".
On pratiquait cette technique notamment sur les chevaux de trait. (Ne me demandez pas pourquoi, cet article est voué au cocktail, pas à l'amélioration de la race chevaline).
De là à composer des mélanges qui vous réveillent un mort il n'y a qu'un pas (chancelant) qui a été
franchi. Un cocktail : ça vous redresse!
Avant d'aller m'en servir un p'tit, il faut bien aborder - vite fait - le cocktail Molotof cher au coeur de
tout bon anarchiste. Pourtant cette bouteille d'essence équipée d'une mèche ne fut pas inventée pendant la guerre d'Espagne, mais en 39/40 par les Finlandais qui trouvèrent ce moyen bien commode
pour incendier les chars soviétiques. Pas bête le "Ruskoff" reprit la formule à son compte contre les blindés nazis, et lui trouva son joli nom de "cocktail Molotov".
Sinon, dans l'épisode 28 de "Mouloud est dans de beaux draps" on découvre la recette d'un cocktail inventé
par Balthazar : " apocalypse perverse" ( blanc,gin,rhum, une pointe de sirop de rose, une once d'essence de térébentine). Attention c'est prévu pour les heures rudes !
Il y a aussi le "loi scélérate" ( épisode 32 de "Panique à la maison Poulaga) :blanc, tequila, cognac et un
trait d'alcool à brûler avec une goutte de vernis à ongle couleur cinabre. Attention bobo la tête !
J'avoue m'être inspiré d'un livre merveilleux
sur la picole, " Moscou sur Vodka", du merveilleux Vénédict Erofeiev ( chez ce merveilleux Albin Michel) Vénédict nous y livre par exemple sa recette de "tripes de chien" :30 g de shampoing "nuit
sur le mont chauve" (chez les russes l'alcool se mesure en grammes),100 g de bière Jigoulis, 70 g de lotion antipelliculaire, 30 g de déodorant pour les pieds, 20 g de désinfectant
antiparasitaire. " Deux verres de ce cocktail et vous atteindrait un tel niveau de spiritualité que l'on pourra vous cracher dessus à une distance d'un mètre cinquante pendant une demi-heure
sans que vous bronchiez!" Merveilleux! !
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
9 janvier 2012
1
09
/01
/janvier
/2012
04:49
L'usage du point virgule est un art, pas une science.
Il fallut attendre le VIIIe siécle pour que la ponctuation donne un peu d'air au texte. Le parchemin, qui imposait le gain de place à
tout prix, est peu à peu remplacé par le papier qui favorise l'espace, et offre même le luxe du blanc après les vers (alors qu'aujourd'hui, après un verre, on reprend facilement un blanc).
Le blanc sur la page c'est un signe de richesse! Plus le vide est ample plus l'auteur est généreux.
Au XVIe siècle la mutation s'effectue avec des douceurs intimes, ainsi Montaigne mettait-il des majuscules après les virgules pour
relancer ses phrases, pour ouvrir sa pensée. (Un écolier imitant Montaigne, serait aujourd'hui en faute).
Un jour Blaise Cendrars conseille à Apollinaire de supprimer la ponctuation dans son poéme Zone.
"A la fin tu es las de ce monde ancien
"Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
"Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Pif ! Paf ! Apollinaire devient le poète moderne (merci Blaise
!)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez retourner
picoler.
Published by Balthazar Forcalquier
-
dans
LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR