Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 06:17

En attendant la sortie, en fin mars prochain, des "Chroniques Noires à Thouars" aux Editions Geste, livre qui regroupera cinq affaires anarchos-policières voici une galerie de personnages, croisés au fil de ces récits. Personnages humbles ou arrogants.

Aujourd'hui Sophie la patronne du café des arts.

Bon... elle est d'abord là pour faire du chiffre d'affaires et, ensuite, écouter sans broncher les soliloques éthérés des consommateurs solitaires. Rude métier finalement, curé à côté c'est de la rigolade. Parce qu'en plus dans son créneau à elle, il faut faire crédit !

Extrait pour situer l'ambiance

"Karantec avait déjà le nez dans son Duhomard (en vente partout dans la ville) quand Balthazar entra dans le café des « Arts », ainsi nommé parce qu’on y cultivait sa cirrhose avec un certain sens du drame. L’estaminet était un endroit douillet. Il n’avait pas changé depuis 1923. Pas de formica, pas de linoléum, même pas un juke-box. On y jouissait d’une paix royale. Le site incitait au murmure. La lumière était douce, la patronne aussi. Dans le café, quelques clients pensifs sirotaient leur Duhomard, c’était la boisson de Thouars ; une ville fantasque qui n’avait jamais jugé utile de se dessiner un drapeau mais qui avait estimé nécessaire de s’inventer un apéro. D’emblée, Balthazar s’y était trouvé heureux comme une cerise dans son brandy."

Aux "arts" c'est comme du bouddhisme mais le Duhomard en plus.

Aux "arts" c'est comme du bouddhisme mais le Duhomard en plus.

Sophie, chic fille !

Sophie, chic fille !

Partager cet article
Repost0
10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 06:10

En attendant la sortie, en fin mars prochain, des "Chroniques Noires à Thouars" aux Editions Geste, livre qui regroupera cinq affaires anarchos-policières voici une galerie de personnages, croisés au fil de ces récits. Personnages humbles ou arrogants.

Aujourd'hui un flic de belle nature : Legrandu

Ah celui-là je l'aime bien ! Un flic qu'on aime bien, ce n'est pas tous les jours, il faut savourer l'instant. Legrandu est inspecteur de police. Il est comme Balthazar, solitaire, obstiné, et n'a pas pour sa hiérarchie une folle passion. En voilà un qui n'est pas prêt de passer commissaire. Mais il s'en fout, il défend une idée simple qui tient en un mot : la vérité. Et peu importe si cette idée doit mener des fils de notables au tribunal et des militants syndicaux à la relaxe. La vérité n'a pas d'odeur ! Voilà une formule qui semble bien incongrue, mais pour lui, elle traduit une évidence. La vérité n'est pas un plaisir, pas un bonheur, la vérité ESTcomme le ciel est bleu. Pas plus compliqué que cela. On verra que cela risque de lui coûter cher.

Legrandu n'a pas de femme non plus. Enfin il a été amoureux mais cela est une autre histoire, nous croiserons ici l'élue de son cœur. Son bureau est triste à pleurer et son chien qui s'appelle Derrick dort 20h par jour.

Il porte un pull over rouge, alors que la couleur du pull over de Balthazar est vert, c'est intéressant n'est-ce pas ?

Le bureau de Legrandu... triste à chialer

Le bureau de Legrandu... triste à chialer

Rien n'arrête Legrandu si c'est la vérité qui l'impose !

Rien n'arrête Legrandu si c'est la vérité qui l'impose !

Partager cet article
Repost0
9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 06:22
La phrase romanesque

Vous n'avez pas le temps de lire ? Prenez celui de rêver

Un malentendant qu’on appellerait sourd,

s’en fout complétement

(Balthazar Forcalquier)

Partager cet article
Repost0
8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 07:43

Les judicieux conseils de Balthazar

Pour un accident de chasse

Toujours prévoir de la chevrotine.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 06:37
Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:54

En ce temps nous sentions le bois. Lorsque l'arbre était à terre, la houppe retirée, le fût restait à cuber. Il fallait mesurer avec précision la circonférence au milieu exact du tronc. Pour cela nous utilisions une longue aiguille courbe à laquelle une ficelle était nouée. Après la fureur de la tronçonneuse, l'usage de cet ustensile fluide était apaisant. Le geste qui consistait à passer la main sous le tronc et à récupérer l'aiguille de l'autre côté était très doux, très tendre. Pour cela il fallait s'agenouiller. Souvent la joue frottait sur l'écorce.

Nous ne demandions pas pardon à l'arbre de l'avoir abattu comme l'auraient fait de savants sauvages. Nous ne le faisions pas, mais ce geste d'embrassade était une manière de se faire absoudre par le géant...

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:53

 

Une grume perdue

 

 

Comment avons-nous fait pour perdre une grume entière dans un chemin ? Il est vrai que ce sentier automnal labouré jusqu'à l'os par le passage du tracteur-débardeur s'était transformé en une profonde coulée de boue. Il n'était pas question de descendre de l'engin au risque de se voir englouti jusqu'au ventre. Le tracteur géant tirait trois grumes, deux seulement arrivèrent en lisière de forêt... Un tronc entier fut perdu là  !!!  

 

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 11:39

Pascal Gabily, distillateur à Massais, transforme le marc de raisin, issu des vignobles voisins, en alcool, c'est l'administration qui prélève ainsi son dû.

Comme un mécano de loco immobile ou un capitaine de sous-marin à ciel ouvert, dans les volutes de vapeur, il oeuvre sans relâche. C'est beau !

Pascal met aussi en bouteille de somptueux alcools de poire, des framboises aux parfums étourdissants, et des mirabelles délicates et puissantes. On peut en acheter sur place au lieu dit "Batteviande" de Massais ( près de Thouars).

L'esprit du fruit au sens pur du terme.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 06:41
Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 06:14

En attendant la publication prochaine des "Chroniques Noires à Thouars" chez Geste Editions, en fin mars prochain, voici une galerie de portraits.

"Chroniques Noires à Thouars" regroupe les cinq premières histoires anarchos-policières de Balthazar. On y croise des personnages de toutes espèces, humbles, doux, arrogants, vaniteux. Prix : 13,90 €... moins cher qu'une bouteille à la mode.

"Vanité des vanités, tout n'est que vanité est poursuite du vent" ( Ecclésiaste). Hé oui, je me suis dit qu'une citation biblique ne pouvait pas nuire ce matin.

Martine.

Martine est la secrétaire du "Courrier de la République" le journal qui nourrit Balthazar. Il est journaliste seul en poste, loin de la hiérarchie, toujours absent (en reportage) lors des conférences de rédaction téléphoniques qui l'agacent et qu'il esquive.

Seul, il a inventé ses propres codes. Seul, mais pas tout-à-fait puisque Martine veille sur lui. Elle sait tout de lui, et elle sait le consoler quand il faut avec un verre de blanc, de rouge, de rosé, de Duhomard, et les jours de grande tempête avec des alcools plus extrêmes et beaucoup plus rudes.

Secrétaire dans une rédaction aux avant-postes est une fonction qui exige un caractère trempé autant qu'effacé. Martine sait tout sur tous et ne dit rien. Elle enregistre des petites annonces comme celle-ci par exemple : " vends escabeaux, cause décès" qui est, avouez-le, un petite poème macabre à lui tout seul.

Elle essuie les griefs des lecteurs mal embouchés et des élus sur les nerfs. Sans elle la rédaction serait un bateau ivre ( et pas seulement au sens rimbaldien du terme). Elle maintient le cap, apaise, et n'a pas pour autant la reconnaissance des autres, sauf celle de Balthazar qui lui voue un culte d'autant plus admiratif que Martine ne boit jamais rien d'autre qu'un café allégé.

On ne sait rien de la vie privée de Martine qui embauche à l'heure et débauche bien souvent après l'heure, son bureau bien rangé.

Martine est parfaite !

"Chroniques Noires à Thouars" (3)
Partager cet article
Repost0