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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 04:45
Vous n'avez pas le temps de lire ? Prenez celui de rêver !

 

Les soirs d'hiver Orion arpente le ciel dans une une soupe de lumière en titubant, il trébuche  dans la matrice veloutée des étoiles ; l'enfant n'est pas assez précis pour le guider, il ne connait pas tous les mots qui désignent les pièges, hélas Orion ne peut plus lire.

(Balthazar Forcalquier)

La phrase romanesque
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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 04:01

"Moi, je trouve que cela manque de bulles dans ce pays"

(Naelle)

 

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 04:09
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 04:03

C'est une odeur tenace de fromage qui plane autour de nous depuis que nous sommes arrivés aux marches de la Normandie. Un effluve de lait. Il ne vient pas du dehors, mais de nous mêmes. Comme si soudain nous étions non seulement dans ce pays, mais de ce pays. Etrange ! Inexplicable ! Mais réel ! Un peu écœurant même.

D'abord nous avons filé droit en pensant bien sûr à Julien Gracq qui évoque dans "Les carnet du grand chemin" :" les gaies montagnes russes, toujours humides sous le tunnel des branches entrecroisées, de la route pourtant sans pittoresque qui joint Bressuire à Champdeniers. "

C'est vrai que ce bosselé rectiligne incite à une joie juvénile. Rares sont les routes ainsi tracées avec un tel dédain des courbes. Ce jet est si évident, si net, qu'on n'arrive pas à prendre au sérieux ce chemin qui ouvre les vacances. Il est comme ces enfants qui font semblant de bouder, font les gros yeux et amorcent un sourire par en-dessous. Je connais une autre route semblable, elle relie Agen à Lectoure. Et, pareillement, elle trace sa voie à travers de molles collines, avec une obstination absurde et badine. La lumière file dans cette cocasse coulée et ricoche comme un caillou sur l'eau. Distrayant. Rien ici ne tire à conséquence, pas plus les vaches qui pourlèchent leur veaux goulûment, que les têtards de frênes avec leur plumeau ( leur tire-sève) bien droit dans le ciel, sérieux comme à la parade.

Tout cela est drôle avant-tout.

Un bar à Secondigny, la terrasse au pied du feu tricolore. Que boire de sérieux ici ?

Un bar à Secondigny, la terrasse au pied du feu tricolore. Que boire de sérieux ici ?

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 05:02

Musique : Stranded Horse

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 05:05
Sans rime ni raison

Chères lectrices, chers lecteurs le blog estival sera irrégulier, inconstant, décousu, il passera par ici, il passera par là.

Des fois le dessert sera servi avant la charcuterie.

Ce ne sera pas l'anarchie (qui est harmonie), ce sera le désordre sans aller jusqu'au cahos. Bonne occasion de faire la différence.

Il soufflera le chaud et le froid.

Il sera actif et paresseux.

On le pensera en jachère il fournira soudain une gerbe de grains. Le voilà le maître mot de l'été "soudain" ,

Et pour en apporter la preuve, voici les premières lignes du prochain feuilleton qui est loin d'être écrit, mais dont le titre est trouvé ( je ne commence rien sans avoir le titre)

Massacre

Dans le chaos des jours qui s’enchaînaient avec une lassitude infernale, il y avait peu d'embellies. Peut-être cette heure paisible en fin d'après-midi apportait un peu de réconfort au cœur de Balthazar. Alors Plouendec Karantec poussait la porte de la rédaction. Il s'asseyait devant le bureau de Balthazar sans un mot. Juste le grincement de la chaise en bois sur le carrelage froid. Alors Balthazar repoussait sa machine à écrire. Juste la plainte des patins en caoutchouc sur le bois vernis. Il n'achevait pas son article ce soir là. Le compte-rendu de la noce d'or de Germaine Grosfessier et de Marcel Poutraille pouvait attendre. Le journaliste était las de ces histoires. Toujours les mêmes. Marcel avait séduit Germaine au bal des pompiers sur la musique de Verchuren, puis il était parti en Algérie la semaine suivante. Il en était revenu un peu plus silencieux. Qu'avait-il fait là-bas ? Il n'en parlais jamais. Il avait marié la Germaine. Et des enfants étaient nés. Et d'autres bébés encore. Il avait été décoré de la médaille commémorative et avait payé l'apéro aux copains. Un peu fier mais pas trop... comme si des fantômes aux visages tordus de douleur par la "gégéne" étaient apparus soudain dans le fond de son verre de Pastis. Les musulmans qui ne boivent pas d'alcool ont de ces cruelles fantaisies.

Et voilà cinquante ans qu'il était marié avec « cette grosse vache » comme il disait. Il n'avait pas tout à fait tort, Germaine avait des allures de bovins, elle était « chularde » comme on dit à Parthenay, c'est à dire forte de hanche et grasse du postérieur.

Pour faire plaisir à pépé et mémé, les petits avaient demandé au journaliste de venir faire une photo et « un beau papier » pour ces noces d'or. Bien sûr c'était un dimanche à 13 h dans un restaurant minable au fond d'un camping rural qui sentait les latrines et la tristesse infinie des parties de pêche au poisson chat . Les filles avaient mis des robes orange laides avec d'atroces zébrures vertes, des robes taillées dans des rideaux certainement, elle avaient enfilé – par quel miracle - des souliers à talons hauts qui pliaient sous leur poids de viande . Les garçons buvaient vulgairement et sentaient fort le lisier et l'after shave au muguet : c'était à vomir. Un terrible ennui tartiné par là-dessus et vous y êtes.

Sans rime ni raison
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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 06:10

 

Vous n'avez pas le temps de lire ?
Prenez celui de rêver !

"Comment on appelle la charrue avant les boeufs ?"

(Leila)

La phrase romanesque
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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 05:07

Quelqu'un de ponctuel 

ne sera jamais en avance sur son temps !

(Balthazar Forcalquier)

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 04:07
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 04:10

A partir d'aujourd'hui le Blog lève le pied, pas de publication régulière, pas la peine de couiner. Balthazar part en vacances.

Ne demandez pas où, c'est confidentiel ne pas franchir les limites !

Le blog entre en zone estivale
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