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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 04:53

  Vous n'avez pas le temps de lire ? Balthazar est là. Il écrit pour vous des phrases romanesques qui valent des volumes entiers. Vous les lisez en moins de 30 secondes et votre imagination fait le reste.

chasse-id877.jpg

Comme il était toujours bredouille, de guerre lasse, le chasseur se suicida et devint, dès lors, sa première proie, son premier trophée.

(Balthazar Forcalquier)

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 04:38

mieux vaut un paradis artificiel

qu'un authentique enfer

(Balthazar Forcalquier)

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 04:36
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 04:36

 

 

 calibres 36

La musique est sur link

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Sur le dessin il n'a pas quitté ses pantoufles parce qu'on le voit jamais en souliers, ou c'est très rare.

 

 

 

Résumé : Alors là ! Coup de théâtre. On va enfin éclaircir le mystère qui a rendu le commissaire ivrogne. Enfin... ce qui l'a rendu ivrogne c'est la picole. Non, ce qu'on va découvrir c'est la cause de son vice.


Louis Grandclerc a quitté ses pantoufles et a chaussé une paire de beaux souliers de cuir brun fraîchement lustré. Au volant de la voiture de service Balthazar prit le boulevard Emile Zola. A ses côtés Louis Grandclerc lui indiquait la route :
_ Vers la place Lavault. Puis vers le château... On y est, prenez la passerelle de Saint-Jacques... Voilà à gauche... C'est bien Arrêtez-vous devant l'école communale .
_ Mais c'est ici qu'Angeline Grosbois a reçu une balle dans la tête et son mari a été blessé à l'épaule par la même arme. L'expertise était formelle.
_ En effet c'est ici même, dit Grandclerc. La maison voulue par le couple Grosbois a finalement été construite et c'est mon petit neveu qui l'a rachetée voici deux ans.
_ C'est bien gentil tout ça, et votre neveu est sûrement un type charmant, mais je ne vois pas bien ce qu'on fait ici.
_ Descendons vous voulez bien.
Le neveu en question était dans le jardin et les accueillit chaleureusement
_ Ah tonton, tu es venu avec le journaliste, c'est bien. Venez c'est par ici. On ira boire un Duhomard après.
Dans le jardin un espace avait été fraîchement remué par un petit engin de terrassement. Un beau trou rectangulaire de 2m avait été creusé.
_ J'avais envie d'une cave expliquait le neveu, je suis client chez Nicolas Reau et Bruno Dubois mais je ne disposais pas d'un lieu adapté pour faire vieillir ces divines bouteilles. J'ai donc loué une petite pelleteuse et j'ai commencé le trou. Et voilà sur quoi je suis tombé.
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Il était descendu dans la fosse et montrait une plaque de tôle ondulée. Il la souleva et Balthazar poussa un cri
_ Sapristi !

 

_ Je ne le vous fais pas dire, dit en souriant Louis Grandclerc. J'aurais pu appeler les flics, mais vous le savez, moi … la police... Elle est venue me chercher en 1943... Alors moins je la vois, mieux je porte.
A SUIVRE ...
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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 04:34

 

 

 calibres 35

Pour avoir de la musique linker sur le link

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Résumé : Pendant que Charles Grosbois se dore la pillule au soleil, Louis Grandclerc a décroché son téléphone et ça ce n'est pas pour aller zouquer au bord de la lagune.

Grandclerc habitait (comme on a pu le lire exactement à la fin des feuilletons précédents) l’une de ces maisons bâties dans les quartiers nord de Thouars, derrière la gare, à la grande époque du rail. Un petit pavillon en pierre avec un jardinet à légumes derrière, et un parterre à roses devant.

Il avait déjà servi un verre de Duhomard sur la toile cirée quand Balthazar poussa la porte du portillon fraîchement repeinte. Car Louis Grandclerc était un homme soigneux. Il accueillit chaleureusement le journaliste. Depuis le temps ils étaient amis.

_ Bien content de vous voir Balthazar. Je pense que vous n'allez pas être déçu. Mais buvons d'abord à la mémoire d'un être qui nous est cher à tous les deux. A Carlota ! Et à l'anarchie.

_ A Carlota ! A l'anarchie !

Le verre vidé, il fut promptement rempli.

Louis Grandclerc expliqua alors l'objet de son appel :

_ Comme vous j'ai de la tendresse pour Carlota. J'ai suivi dans vos colonnes ses... comment dire... je dirais ses exploits. Je me demande même d'ailleurs si je n'ai pas connu son père. Un vieux camarade du nom de René Hobo. Vous aussi vous l'avez connu n'est-ce pas. Carlota était-elle la fille de René ?

Balthazar plongea le nez dans son Duhomard.

Louis poursuivit :

_ Je vous demande pardon, je n'avais pas à vous poser cette question. J'ai été très triste lorsqu'on a appris la fin brutale de cette fille épatante, triste mais fier d'elle aussi. Comme vous j'imagine. Et voilà que vous publiez la carte postale de cet imbécile de Grosbois. Je l'avoue cela m'a un peu foutu en boule, mais le hasard étant le meilleur ami de l'homme après le chien, j'ai appris dans le même temps une chose incroyable !

Tenez vous bien à la table, c'est assez renversant.

Comme vous et comme bien d'autres je me suis toujours demandé pourquoi Carlota refusait d'endosser la mort d'Angeline Grosbois. Je crois bien qu'on tient la solution. Et comme je vous aime bien. Nous allons la découvrir ensemble. Prenons votre auto, je vous guide.

A SUIVRE...

 



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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 04:26

 calibres 34

Pour la musique cliquer sur LINK!

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Résumé : le temps qui passe est un beau salaud, il efface tout, même les beaux souvenirs.
Qu'était devenu Charles Grosbois ? On l'apprit un beau jour d'été. Balthazar reçut à la rédaction une carte postale avec cocotier, mer émeraude, et vahiné trémoussante.
Au dos ces quelques lignes.
« Un salut des pays ensoleillés. Je suis passé par Cuba saluer la statue de Carlota Machete. Je ne lui en veux pas finalement. Je passe des journées paradisiaques. Transmettez le bonjour aux amis du Thouarsais. Signé Charles Grosbois. »
Son épaule guérie après avoir reçu une balle de calibre 300 Winchester magnum Charles Grosbois avait touché l'héritage et se la coulait douce sous les tropiques. Comme il était orgueilleux il voulait que cela se sache. Quand on est con à quoi bon être heureux si tout le monde l'ignore. Il menait vulgairement grand train. Vous voyez le genre : voiture de sport inconfortable, compagnes botoxées de haut en bas, gros seins, grosses lèvres, grosse bêtise, cocktails et boîtes de nuit. Bref une vie à faire frémir Balthazar. D'ailleurs il frémissait en pensant que Carlota avait eu bien tort de manquer son coup ce jour là. Un salaud de moins c'est un petit gain tant ils sont nombreux, mais c'est un gain quand même.
Voilà cette histoire doit bien s'achever, sans morale certes, mais on arrive au bout. D'ordinaire il se passe quelque chose avant la fin. Mais là... Rien. D'habitude Louis Grandclerc téléphone à Balthazar et d'une manière plus ou moins détournée fait apparaître une lumineuse vérité. C'est comme ça dans les autres histoires. Mais là … Rien. Il restait bien ce mystère obsédant : pourquoi Carlota n'avait pas inscrit Angeline Grosbois à son tableau de chasse ? Et si elle était sincère qui donc avait tiré ? Et surtout pourquoi ? Par opportunisme ? Pour suivre le mouvement ? Mais alors pourquoi n'avoir pas continué ? Quand on flingue une fois on peut recommencer.
Le texte de la carte postale fut publié dans l'indifférence générale, ou presque.
Alors que Balthazar s'apprêtait à quitter le bureau pour s'enivrer seul, car en définitive il était plus seul que jamais, et parce que, comme l'écrivait Antoine Blondin "on boit avec les autres mais on est ivre seul", le téléphona sonna, Balthazar décrocha.
_ Allo ? Ici Louis Grandclerc, venez donc me voir c'est intéressant. Cela concerne Carlota Machete.
A SUIVRE ...

 



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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 04:24

 

 

 calibres 33

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Résumé : Personne n'a oublié Carlota, mais seul Balthazar sait qui elle fut.
Les cendres refroidies, le temps passa à sa manière sans faire de bruit, on ne sut jamais rien de plus sur cette douloureuse affaire. A la place de l'immeuble la municipalité aménagea un parking.
Une fois par an, à la date anniversaire de l'incendie, discrètement, Balthazar allait déposer dans un coin du parking masqué par un troène poussièreux, un petit pot de cactus. C'était son hommage secret à Carlota, celle qu'il avait admirée et qu'il aurait peut-être pu aimer, sentiment si étrange, troublant et nouveau pour lui. Il se recueillait quelques minutes. Il pensait à cette fille si courageuse, si déterminée qui n'ignorait rien de sa destinée. Le lendemain de sa disparition il ne se passa rien dans les usines . Pas une manif de soutien, rien. Pas un mot des syndicats. Puis les semaines passant les patrons furent rassurés. On n'avait pas vraiment trouvé de corps dans les décombres mais les exécutions avaient cessé. Alors le naturel reprit le dessus, et les lettres recommandées furent de nouveau envoyées. Les licenciements se succèdèrent. Parfois au coin d'un zinc un type fraîchement chômeur remâchait sa rancoeur :
_ Dommage qu'elle ne soit plus là.
Le patron du bistro : _ qui ?
_ Ben l'autre là, celle qui flinguait les patrons...
_ Ah j'sais plus comment elle s'appelait
_ Moi non plus...
Il y avait de quoi chialer !
Souvent le commissaire qui picolait de plus en plus et qui avait la larme facile se mettait à sangloter et comme il avait un peu perdu de sa superbe - la vie Thouarsaise peut esquinter l'âme si l'on est enclin à la mélancolie – il avait changé son vocabulaire. Son veston était désormais toujours un peu crasseux. Ses cheveux poussaient. Peut-être un jour deviendrait-il anarchiste. Parfois même il ne mettait pas de cravate !
_ Meeerdaille ! Un truc me bouffe la couenne pourquoille Carlota refusait d'admettre l'exécution d'Angeline Grosbois. Pourquoille ? Pourquoille ?
_ Mystère ! Un de plus ! Ne vous mettez pas dans des états pareils commissaire, on va encore être obligés d'appeler les gendarmes pour vous ramener chez vous, disait Balthazar. Ils commencent à se plaindre.
_ J'encule les fauvettes à tête noire !
_ Ho calmos Jérôme, ce n'est pas grave, je te ramènerai moi, disait Karantec, car désormais on appelait le commissaire par son prénom.
Ce mystère taraudait aussi Balthazar. Pourquoi ne pas revendiquer aussi la mort d'Angeline. D'ailleurs qu'était devenu son mari depuis ? Encore un mystère... Mais celui-ci fut fortuitement éclairci, et d'exotique manière.
A SUIVRE...
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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 04:18

  Vous n'avez pas le temps de lire ? Balthazar est là. Il écrit pour vous des phrases romanesques qui valent des volumes entiers. Vous les lisez en moins de 30 secondes et votre imagination fait le reste.

 

Achille-Zavatta.jpg

 

 

_ Comment s'appelle-t-il déjà ?

 _ Heu... Florent Pagny ?

_ Non, l'autre ...

_ Heu... Zavatta ?

_ Mais non, l'autre !

_ Dieu ?

_ Ouais c'est ça Dieu !

 


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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 04:20

Dis-moi quand tu auras fini

je viendrai t'aider

(Balthazar Forcalquier)

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 07:30
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